L’épithéliopathie rétinienne diffuse est une forme chronique de choriorétinopathie séreuse centrale et s’accompagne de décollements séreux rétiniens chroniques du pôle postérieur. Elle se distingue de la choriorétinopathie séreuse centrale par des points de fuite multiples du pôle postérieur mais aussi de la moyenne périphérie rétinienne associés à des altérations diffuses de l’épithélium pigmentaire du pôle postérieur avec d’éventuelles coulées gravitationnelles observées au décours de l’évolution. Cependant, dans de rares cas, l’épithéliopathie rétinienne diffuse peut se compliquer d’un décollement de rétine exsudatif bulleux et inférieur décrit initialement par Uryama [10Urayama A., Hatakeyama T., Machida A. et al. [Two cases of central chorioretinitis followed by retinal detachment.]Jap J Clin Ophthalmol, 1971 ; 25 : 731-5.

Cliquez ici pour aller à la section Références] et Gass [2Gass J.D.M. Bullous retinal detachment: an unusual manifestation of idiopathic central serous choroidopathy. Am J Ophthalmol, 1973 ; 75 : 810-21.

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Rares (5 % des choriorétinopathies séreuses centrales dans une série de quatre-cent quarante-cinq cas [7Otsuka S., Ohba N., Nakao K. A long term follow up study of severe variant of central serous chorioretinopathy. Retina, 2002 ; 22 : 25-32.

Cliquez ici pour aller à la section Références]), ces décollements de rétine surviennent chez des patients d’âge moyen (trente-cinq à quarante-cinq ans) avec souvent des antécédents d’épithéliopathie rétinienne diffuse connus, avec la même prédominance masculine (80 % à 90 % des cas), principalement chez des sujets d’origine asiatique [6Kunavisarut P, Patanapitoon K, Van Schooneveld M et al. Chronic central serous chorioretinopathy associated with serous retinal detachment in a series of asian patients. Ocul Immunol Inflam, 2009 ; 17 : 269-277.

Cliquez ici pour aller à la section Références, 7Otsuka S., Ohba N., Nakao K. A long term follow up study of severe variant of central serous chorioretinopathy. Retina, 2002 ; 22 : 25-32.

Cliquez ici pour aller à la section Références, 9Sharma T., Badrinath S.S., Gopal L. et al. Subretinal fibrosis and non rhegmatogenous retinal detachment associated with multifocal central serous chorioretinopathy. Retina, 1998 ; 18 : 23-9.

Cliquez ici pour aller à la section Références]. La cortisone est également un facteur déclenchant ou aggravant et des cas sont décrits lors de la grossesse [3Gass J.D.M. Central serous chorioretinopathy and white subretinal exsudation during pregnancy. Arch Ohthalmol, 1991 ; 109 : 677-81.

Cliquez ici pour aller à la section Références], lors d’une corticothérapie générale [6Kunavisarut P, Patanapitoon K, Van Schooneveld M et al. Chronic central serous chorioretinopathy associated with serous retinal detachment in a series of asian patients. Ocul Immunol Inflam, 2009 ; 17 : 269-277.

Cliquez ici pour aller à la section Références, 7Otsuka S., Ohba N., Nakao K. A long term follow up study of severe variant of central serous chorioretinopathy. Retina, 2002 ; 22 : 25-32.

Cliquez ici pour aller à la section Références] ou chez les sujets greffés [4Gass J.D.M., Slumovits T.L., Fuller D.G. Posterior chorioretinopathy with retinal detachment after organ transplantation. Arch Ophthalmol, 1992 ; 110 : 1717-22.

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Si dans l’épithéliopathie rétinienne diffuse, des anomalies focales ou diffuses des jonctions des cellules de l’épithélium pigmentaire permettent l’accumulation sous-rétinienne de liquide venant de la choroïde, la physiopathogénie de ces décollements de rétine inférieurs bulleux est mal comprise.

Plan

© 2011  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Tweet

Article précédent | Article suivant

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L'accès au texte intégral de ce chapitre nécessite l'achat du livre ou l'achat du chapitre.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.